Lumière d'Evananda

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Comment avancer ?

16 Mar 2024

Est-ce que mon travail remplace un Psy ?

Non. Pas du tout.

Quelles sont les différences et les points communs ?

Les points communs :

Comme les psys, les thérapeutes alternatifs comme moi travaillent la "psyché", les processus conscients et inconscients qui nous habitent, les émotions, les comportements, les sentiments, les habitudes, les questionnements intérieurs, les blocages, les aspirations...

Il y a aussi en commun le fait, qu'il y a de bons psys et de mauvais psys, de bons thérapeutes et de mauvais thérapeutes. Comme il y a de bons et de mauvais garagistes, professeurs etc...

La dénomination n'assure pas la qualité du travail, ni l'entente, ni la confiance.

Les différences :

Un vrai psy ou un bon psy est un professionnel qui a une fonction particulière et qui, s'il est vraiment bon et impliqué, va pouvoir permettre ce que l'on appelle le "transfert".  C'est à dire un phénomène psychique où l'on va pouvoir terminer et résoudre avec lui (ou elle) un conflit qui n'a pas pu être résolu quand nous étions enfants. Le psy va pouvoir représenter le père, la mère, la grand mère, le professeur, toute personne avec qui nous avons eu un problème (abandon, abus, rejet) et que nous n'avons pas pu résoudre. Ainsi, si enfant nous avons eu une énorme colère contre notre père qui ne nous regardait pas et nous maltraitait, le psy, s'il est bon et impliqué, doit pouvoir reprendre ce rôle et accepter que vous ressentiez et éventuellement déversiez votre colère sur lui... Avec pour but, de ce libérer de cette charge et de ne plus être bloqué dans ce conflit (souvent inconscient).

Un bon psy doit pouvoir tout supporter et rester bienveillant (que vous ne l'aimiez pas, ou que vous l'aimiez, que vous le rejetiez, le trouvez nul ou incompétent, etc), sans être affecté. S'il n'y arrive pas, et qu'il est bon, soit il se fait aider par un confrère, soit il arrête les séances avec vous. Il n'a pas la solidité psychique pour faire plus le "punching ball"

Sa solidité et ce transfert permettent l'alliance thérapeutique. Le psy vous montre, par sa solidité et son engagement, que vous pouvez compter sur lui pour résoudre votre conflit intérieur...  Alors vous trouvez enfin la possibilité de vous appuyez sur une figure solide.

Un thérapeute alternatif, en général n'a ni la formation, ni la solidité pour permettre cette alliance thérapeutique.

Il y a évidemment des exceptions, il y a des thérapeutes d'exception, car c'est moins la formation qui compte pour cela que l'expérience de vie, la solidité psychique et l'engagement dans son travail.

Des psys capables d'assumer correctement le transfert, j'en ai très peu croisés, car un des problèmes des psychologues et des psychiatres, ( à la différence des psychanalystes), c'est qu'ils ne sont absolument pas obligés, en France, de travailler sur leurs propres démons. Donc s'ils ont plein de démons (puisque cela ne se résout pas en faisant des études de psychologie), il pourra difficilement vous aider à vous libérer des vôtres.

En étant psychologues spécialisés dans les TCC par exemple, on peut être tout à fait incapable d'aller regarder les noeuds les plus profonds. C'est pourquoi tant de gens proposent des "thérapies brèves"... C'est pour éviter de laisser un transfert s'installer et de devoir le gérer. Car laisser un transfert s'installer et ne pas le gérer, pour la personne vulnérable, c'est juste un abandon supplémentaire.

Donc, pour résumer, si vous avez de nombreuses et profondes blessures, aller voir un thérapeute alternatif, un énergéticien, un coach de vie ne va pas résoudre ce problème. Faire des stages et des formations à la pelle non plus... Ne parlons même pas des programmes en ligne pré-enregistrés ou votre seul lien avec le "thérapeute" est un coup de fil de temps en temps et un webinaire de groupe... Cela peut-être intéressant, instructif et transformateur sur certains plans pourquoi pas. Mais ce n'est pas une thérapie.

Ce n'est pas pour rien qu'en Suisse, on parle de "médecines complémentaires".

Ce sont des choses qui peuvent être complémentaires. Un psychanalyste propose un certain travail, un coach un autre travail, un comportementaliste un autre travail, un professeur de méditation, un guide spirituel, et moi encore autre chose.

Vous me direz "oui, mais c'est un budget, mais c'est cher, mais c'est long"... Etc etc. Oui, c'est cher, c'est long, cela demande de l'investissement personnel et financier de changer, de guérir...

Mais vous emmenez bien régulièrement votre voiture chez le garagiste, non ? Vous allez bien régulièrement chez le coiffeur non ? Vous vous achetez des vêtements ? Du vin, des apéritifs, des cigarettes même peut-être, des livres, des écrans plats ... Tout ceci paraît normal comme dépenses, alors que nettoyer son psychisme, le réparer, le soigner paraîtrait secondaire...

On peut aussi considérer que notre état intérieur est tellement précieux, que cela vaut bien de s'y investir, non ?

En achetant une robe, un écran plat ou même un voyage autour du monde, on change quelque chose à l'extérieur de soi... En investissant sur son état intérieur, on change quelque chose à l'intérieur de soi. Dans le premier cas, c'est une chose éphémère... Dans le deuxième cas, si le travail est de qualité, c'est une chose durable...

Mais le plus compliqué à investir n'est pas l'argent, le plus compliqué c'est l'engagement intérieur, le courage, la persévérance, la foi pour continuer à avancer et à améliorer son état intérieur. Surtout quand il y a beaucoup de blessures et de déséquilibres et que c'est tellement loooong. Cette persévérance, cet engagement ne s'achètent pas et personne ne peut nous le donner, ni même nous le vendre.

L'autre immense différence est que les "psys" ont d'abord traités les personnes qui paraissaient le plus en difficulté et qu'on a appelé les "fous". Si on peut dire que certains, éventuellement, étaient fous, c'est à dire selon MA définition du fou, complètement coupés du réel. Vivant dans un monde clos, sans relation à l'autre. Beaucoup d'autres n'étaient pas fous ou folles, mais gravement malmenés par l'existence ou totalement bridé(e)s. Ainsi on imagine par exemple qu'un mariage arrangé au XIXe ou même début XXe, cela ne devait pas aider à aller bien. Être obligé de partager son lit, voire son corps avec quelqu'un qu'on aime pas... Il y a de quoi devenir "fou" ou folle n'est-ce pas ? C'était souvent les obligations et interdictions sociales qui rendaient "fous" ou "folles." Cela n'a pas changé d'ailleurs. D'autres folies nous déréglant encore..

Donc Les psy ont commencé par s'intéresser aux personnes qui avaient le plus de symptômes. Pour autant, les études psys ont compris au fur et à mesure qu'il ne s'agissait pas de folie dans la majorité. De déséquilibres, de séquelles, de conséquences de chocs ou de croyances ancrées... Et petit à petit la psychologie s'est démocratisée, des fous aux moins fous.... Néanmoins, il y a encore cette idée que les psys c'est pour les déséquilibrés... Donc beaucoup de gens évitent les psys mais comme ils ont quand même des souffrances, des malaises ou des questionnements, ils vont faire des thérapies psychologiques qui ne disent pas leurs noms, des thérapies brèves avec des "thérapeutes", hypnothérapeutes" ou vont voir des coachs... Mais quelquefois, ils auraient peut-être intérêt à voir un psy... Et de ce fait beaucoup de coachs ou thérapeutes s'intéressent à la psychologie et offrent peu ou prou les mêmes services.

Si ce n'est que dans le cas des thérapeutes et coach, il y a un modèle de vente qui s'est développé et qui tend à faire croire que l'on peut acheter des programmes pour changer sa vie... Ce qu'ils ne disent pas par contre dans la publicité, c'est que un programme de coaching pour changer sa vie est à peu près comme un programme de sport pour mettre un bikini... L'acheter est une chose. Relativement facile. Par contre, pratiquer, là c'est plus dur...

Donc je suppose que la plupart des programmes en ligne pour faire du sport ont peu de résultats sur les corps... De même que les mêmes programmes pour l'esprit... peuvent avoir peu de résultats.

Tant que l'on croit que l'on peut acheter sa santé et acheter ses muscles et acheter l'équilibre de sa vie, l'amour et le bonheur qui vont avec.

Cela va forcément nous demander de faire quelque chose d'inhabituel ou de nouveau. Soit que ce soit de parler à quelqu'un du problème que l'on ne dit à personne... Soir que ce soit changer ses habitudes. Soit même de réussir à pleurer...






29 Feb 2024

Nous

Nous n'avons pas le droit de dire que nous sommes thérapeutes, nous n'avons pas le droit de dire que nous offrons des soins, nous n'avons pas le droit de dire que nous guérissons, nous n'avons pas le droit de dire que nous sommes praticiens, nous n'avons pas le droit de dire que nous pratiquons une médecine.

Et d'un certain point de vue, c'est une bonne chose. Le médecin lui-même guérit-il ? Ou simplement fait-il appel aux outils qu'il connaît pour tenter d'apporter une guérison. Qui quelquefois n'a pas lieu.

Qui guérit qui ? Qu'est-ce qui guérit quoi ? Qu'est-ce qui guérit en nous ?

La molécule chimique guérit-elle la maladie ?

La plante guérit-elle la toux ?

Le temps guérit-il les peines ?

La parole guérit-elle les chagrins ?

La marche guérit-elle le corps, l'esprit ?

L'amour guérit-il le cœur ?

L'amour guérit-il le corps ?

L'amour guérit-il l'Esprit ?

Qui guérit quoi ? Et comment ?

Cela reste un grand mystère.

Ceci dit, certaines personnes passant leurs mains sur une brûlure ont le pouvoir étrange de faire cesser la douleur et éviter les plaies ? Sont-elles des guérisseuses ? Ou permettent-elles à un Mystère d'opérer ?

D'autres ont des oreilles si douces que leur présence simple est guérissante pour l'âme.

Et l'on souhaiteraient se coucher dans leurs bras pour être guérie de toutes nos blessures.

Qui guérit quoi et de quoi devons-nous guérir ?

De maladie ou de la peur et de la tristesse ?

Du manque d'amour ou de la perte d'espoir ?

Qui guérit quoi ?

Et qui décide des mots que nous pouvons utiliser ?

Prendre soin, donner des soins ? Qu'est-ce que cela signifie ?

Est-ce l'attention maternelle, féminine, (qui peut se trouver entre les mains d'un homme qui saura être féminin), qui se pose sur un autre être et lui apporte la douceur, la sécurité et la tendresse dont tout humain a besoin ?

Alors bien sûr, ne pas dire que nous soignons, que nous prenons soin, que nous guérissons.

Juste être, et faire ce que nous savons faire, avec le plus d'humilité possible, pour espérer que des mystères s'opèrent, que la Vie reprenne ses droits et que la Joie jaillisse à nouveau en nous et autour de nous.

Nous ne sommes pas thérapeutes, guérisseurs, guérisseuses, soignants, soignantes.... Juste des humains qui tendent la main, l'oreille, le cœur, la parole à d'autres humains. Souvent parce qu'à un moment nous avons eu besoin que quelqu'un nous tende la main, l'oreille, le cœur, nous savons que sans cela, nous ne pouvons pas continuer le chemin.

Et que chacun puisse juger vers qui il a envie de se tourner, pour ressentir la sécurité et la douceur d'être pris en considération. D'être regardé, entendu, écouté. Enfin peut-être.

Au fond, merci de ne pas nous permettre de Dire et de simplement laisser les expériences parler pour elles, pour nous.

Cela permet que l'humilité reste la règle et la volonté d'être au service d'un grand Mystère qui ne dit pas son nom. Cela conserve la douceur qui doit l'être. Et que circule la Vie sans que personne ne puisse la retenir. Ni dans une fiole, ni dans un livre.

Et bien sûr, nous nous rappelons que vouloir guérir serait peut-être une position dangereuse, qui conduirait à une prise de pouvoir. Alors ne pas pouvoir le dire même est très bien. Juste accepter d'être un outil sur le chemin de la Vie, utilisés avec Joie pour faire circuler ce qui ne circulait plus. Ouvrir ce qui était fermé, et réparer ce qui souffrait, apaiser ce qui criait, clarifier ce qui sombrait...

Et pour celui ou celle qui vient à nous, se souvenir que la guérison est déjà là, au cœur de lui, d'elle... Qu'elle ne vient pas de nous. Qu'elle est simplement en chemin. Et que notre Présence ne vise qu'à montrer une porte et laisser circuler ce qui veut circuler. L'énergie, les mots, la Vie, les larmes, la Joie. Que ce qui veut circuler puisse à nouveau circuler.

Nous ne sommes pas thérapeutes. Et c'est très bien. Nous sommes simplement au Service de ce qui veut Vivre. Et nous admirons le spectacle.

Si ceux qui "guérissent" et "soignent" et ont le droit de le dire soignent et guérissent effectivement tant mieux... Nous ne sommes pas chirurgiens, dentistes et infirmiers. Nous ne portons pas des brancards, n'ouvrons pas les corps, ne faisons pas de piqures, et ne changeons pas les dents. Chacun son métier. Le nôtre se situe ailleurs. Avoir le choix de savoir ce que l'on veut guérir et comment reste notre responsabilité à chacun et chacune.


14 Feb 2024

Urgentistes et généralistes

J'ai été un moment de ma vie sévèrement électrosensible. A ce moment, j'ai été aidée par un homme, de 80 ans, magnétiseur. De toutes les personnes que j'ai vues, il n'y a que lui qui pouvait m'aider. Et j'avais vraiment besoin d'aide. J'étais vraiment en train de mourir à petit feu. Il pouvait m'aider, il pouvait me remettre debout, mais il ne pouvait pas me soigner. Il pouvait rétablir mon énergie, me permettre de repartir debout de son cabinet, mais il ne pouvait pas faire que je ne soies pas électrosensible, alors je devais retourner le voir tous les deux ou trois mois.

A cette même époque, j'étais une passoire énergétique. Et si mon compagnon n'avait pas été énergéticien, je serai devenue folle s'il n'avait pas réussi, à chaque nouvel impact, à me dégager de ce qui venait de me percuter.

Sans ces deux hommes, pendant plusieurs années, il m'aurait été impossible de vivre. Sur un plan énergétique, c'était des urgentistes. Capable de rétablir ou de corriger quelque chose sur l'instant.

Puis j'ai fait une rencontre décisive qui m'a fait comprendre que j'avais le pouvoir moi-même de changer cela. J'ai donc commencé à apprendre ce que je devais faire pour ne pas me retrouver sans cesse dans ces états.

Je ne suis pas une urgentiste. Je suis une "généraliste" de la l'accompagnement. Je travaille sur le long terme, sur le fond de ce qui nous rend vulnérable ou de ce qui renforce notre verticalité, notre solidité intérieure.

Ce sont deux approches complémentaires...

Il y a ceux qui nous sortent du pétrin, et ceux qui nous montrent comment ne plus se mettre dans le pétrin.


11 Feb 2024

Ça va être encore long Docteur ?

S'engager à changer n'est pas toujours une mince affaire.

On voudrait souvent être déjà sorti d'affaire avant d'avoir commencé. On aimerait qu'après 3 séances de thérapies tout aille mieux. On voudrait surtout que l'autre, le thérapeute, le médecin, le médium, l'énergéticien ait la solution pour nous et nous permette d'en finir avec la thérapie...

Mais apparemment, le chemin proposé n'est pas celui-là. Le chemin proposé est de devenir capable. Capable de discerner ce que peut l'autre, et ce que je peux moi. A chaque étape de la vie, cela peut être différent.

Dans certains cas, quand on est hospitalisé pour dépression par exemple, il faut des soins, il faut que la personne en face soit bienveillante, solide, pertinente pour nous aider quand on est dans l'état le plus vulnérable qui soit. Et en même temps, il ne faudrait pas se quitter complètement. J'ai vu des personnes faire la queue devant le bureau infirmier, attendant désespérément la nouvelle molécule, la bonne dose, qui allait enfin les sortir de leurs malaises. Elles donnaient les clés de leurs maisons à quelqu'un d'autre. Le sauveur. Le médecin. Le thérapeute....

Elles ne croyaient plus qu'elles pouvaient participer à leur propre changement. Le bon thérapeute est celui qui nous montre que nous sommes capables de quelque chose.

Alors, c'est un peu plus long que prévu quelquefois. Cela peut prendre un an, deux ans, cinq ans. C'est long ?

Certaines personnes passent 15 ans en thérapie... Sans aucun résultat.

Alors, tout est relatif !

Il y a des transformations fulgurantes. Qui n'ont besoin de personne. Oui. Et d'autres qui nécessitent du temps et de l'aide.

Je n'ai rencontré que deux personnes qui n'ont eu besoin de personne pour changer.

Pour les autres, je ne peux que constater que changer est un choix qui suppose des étapes et des passages. S'appuyer sur quelqu'un qui a déjà passé un certain nombre d'étapes, est passé déjà par dessus quelques rochers, a pris quelques portes étroites, a commis des erreurs et a plongé dans quelques profonds océans peut permettre d'aller un peu plus vite...

Pour ma part, j'ai erré des années avec des thérapeutes qui n'avaient pas la moitié du début d'une once de réelle conscience... 

On peut appeler cela une perte de temps ou une expérience puissante.

Le but de tout chemin d'évolution est de comprendre que nous avons le trousseau de clés de notre maison. Et le bon thérapeute est celui qui nous montre que l'on est capable de faire une différence.

Après, l'intérêt d'avoir besoin d'aide est de montrer aussi que nous sommes vulnérables et que les humains ont besoin les uns des autres.

Cela évite l'orgueil de la toute puissance...



Sandrine -Evananda
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